dimanche 15 mai 2011

Projet, objectif, vision, idéal : Le bonheur au travail

Quand les grands médias nous parlent d'une étude récente qui aurait montré que 45 % des français se disent prêts à quitter leur emploi s'ils en avaient la possibilité, parler de "Bonheur au travail" peut sembler incongru !

Pourtant, on peut peut-être penser que cette même étude laisse entendre que 55 % des sus-dits français se sentent bien dans leur emploi... Mais ça, c'est beaucoup moins "vendeur" pour les journaux !


Mais qu'est-ce que le bonheur ?

Les définitions abondent ; personnellement, je retiendrais une définition américaine qui, à défaut d'être romantique est tout à fait pragmatique :

Le bonheur, c'est la réalisation progressive d'objectifs valables et prédéterminés.

Donc, pour qu'il y ait bonheur, il faut qu'il y ait eu préalablement Objectif (but, idéal, vision...), ce qui rejoint parfaitement la Loi naturelle : L'homme est un être tendu vers un but !




"Quiconque porte dans le coeur une cathédrale à bâtir est déjà vainqueur" (Saint Exupéry)

Lorsque la Loi naturelle est respectée, l'homme peut prétendre au bonheur !

Le chef d'entreprise qui sait faire partager sa vision (son objectif, son but, voire son idéal) à ses collaborateurs donne du bonheur à ceux-ci et fait progresser, et prospérer l'entreprise.

Le salarié, dans l'immense majorité des cas, ne demande qu'à adhérer à la vision devenue collective (désir d'appartenance de Maslow); encore faut-il que cette adhésion lui soit (sainement) proposée !

Le meilleur exemple de ce qu'il ne faut pas faire nous est probablement fourni par la S.N.C.F.: Je ne me souviens pas d'avoir jamais vu un patron visionnaire dans cette entreprise nationale. Les salariés, à défaut de pouvoir adhérer à une vision collective se sont donc créé leurs propres objectifs (parce que l'homme ne peut pas vivre sans objectifs), ou plus précisément, ont adhéré à des objectifs corporatistes qui leur ont été subtilement proposés par certains d'entre eux, regroupés dans des syndicats. Pour en arriver à attenter périodiquement (pour défendre leurs objectifs) à ce qui devrait être la vocation de l'entreprise : La libre circulation de ses clients !

Si le chef ne propose pas d'objectif valable, le salarié ira en chercher un, ailleurs !

A l'inverse, on raconte qu'il y eu un jour un patron visionnaire dans une grande entreprise d'aéronautique : Celui-ci réunit un jour ses directeurs pour leur demander de réfléchir à ce que l'entreprise pourrait proposer de neuf à ses clients. Chaque directeur y alla de sa proposition : On pourrait raccourcir le fuselage de tel avion, améliorer le confort des sièges, etc. Après les avoir laissé s'exprimer pendant un long moment, le patron visionnaire reprit la parole et dit :

- Toutes vos propositions sont intéressantes et on va les appliquer ; mais il nous faut quelque chose de plus marquant, de plus fort ! Moi, je sais ce que l'on va faire !

Les directeurs tendirent l'oreille avec impatience...

- On va faire Paris - New York en 3 heures !

Ils se mirent tous à hurler que cela était impossible !

Pourtant, ils l'ont fait et c'est ainsi qu'est né Concorde !

Une belle entreprise qui n'a cessé de donner du bonheur, même si l'histoire s'est mal terminée, aux salariés de l'Aérospatiale, aux personnels des Compagnies clientes, aux usagers et même au public.

De belles histoires comme celle-là, il s'en produit tous les jours, même si on n'en parle pas souvent dans la presse, dans nombre d'entreprises, particulièrement les PME où la distance entre le patron et les salariés reste "humaine", entreprises qui emploient probablement les 55 % de salariés que nous évoquions plus haut...

Pour les 45 % restants, si votre Patron n'est pas capable de vous proposer un objectif valable, s'il n'a pas de Vision... Quittez-le ! Vite !

Et fixez-vous vos propres objectifs !

"L'Homme appartient à l'endroit où il veut aller !" Werner Von Braun

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